Actualité Syrie | 05 janvier 2020

SYRIE: Sans mari et sans père

Jina ne sait pas où est son mari – et cela depuis six ans. Son fils Abraham n’avait qu’un an lorsque son père Robert a été enlevé à cause de sa foi. Abraham ne se souvient pas de son père – mais il ressent son absence chaque jour.

 

 
Show: true / Country: Syrie / Syrie

Jina ne sait pas où est son mari – et cela depuis six ans. Son fils Abraham n’avait qu’un an lorsque son père Robert a été enlevé à cause de sa foi. Abraham ne se souvient pas de son père – mais il ressent son absence chaque jour.

Ne pas savoir si Robert est encore en vie ni s’il reviendra un jour est douloureux et difficile à bien des égards pour Jina et Abraham.

Jina se souvient de jours plus heureux, même s’ils n’ont pas duré longtemps. «Robert et moi nous sommes fiancés pendant la guerre en 2011 et nous nous sommes mariés la même année. Abraham est né en 2012 et mon mari a été enlevé en 2013.» Elle appelle son fils «Apo», le diminutif d’«Abraham» en arménien. «Nous étions très heureux avec notre fils et pleins de rêves pour l’avenir. Nous avons seulement pu fêter ensemble le premier anniversaire d’Apo – ensuite, Robert a été enlevé.»

Une aide vitale
Sans Robert comme soutien de famille, Jina et Apo ont absolument besoin d’aide. Jina ne peut pas travailler et en même temps s’occuper d’Apo. «C’est très difficile d’élever notre garçon seule», dit-elle.

Tous deux sont soutenus par une église d’Alep, qui sert de centre d’espoir et est dirigée par le pasteur Abdalla, un partenaire de Portes Ouvertes. Jina reçoit régulièrement du combustible pour le chauffage et de l’argent pour d’autres choses. Sans l’aide de l’église, elle et son fils souffriraient beaucoup.  

Plus sur Jésus
Apo souffre de la disparition de son père, même s’il n’a aucun souvenir de lui. Après son enlèvement, Apo n’a pas parlé pendant trois ans. Il est toujours anxieux. Tous les soirs, il dit à Jina: «Bonne nuit, je t’aime, mais ne me quitte pas.»

Cependant, les activités organisées dans le centre d’espoir lui font visiblement du bien. «Il me demande souvent quand ce sera de nouveau vendredi, le jour où se fait l’école du dimanche. Quand je lui demande pourquoi, il répond: ‹Pour en savoir plus sur Jésus.› Il se plaît là-bas et il adore chanter et écouter des histoires bibliques», dit Jina.

Une lumière dans les ténèbres
Les activités du centre d’espoir ont pour but d’aider à construire la prochaine génération de chrétiens en Syrie. Un autre but est de donner aux familles et aux communautés la faculté de résister aux épreuves, afin qu’au bout du compte toute l’église redevienne forte. Et qu’elle brille comme la lumière du Christ dans les ténèbres du Moyen-Orient. /

Tiré du magazine de décembre 2019

 


 

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