Actualité Nigeria | 08 décembre 2022

Nigeria: 11 filles de Chibok libérées depuis juin

 

 
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Le 15 avril 2014, Boko Haram enlevait 276 écolières lors de raids contre les bâtiments du lycée public de Chibok, dans l'État de Borno, au Nigeria. Huit ans plus tard, elles n’ont pas encore toutes été libérées.

Fin novembre, le gouvernement nigérian a révélé que 11 filles de Chibok, accompagnées d’au moins 21 enfants, avaient retrouvé la liberté depuis juin de cette année. Alors que 96 jeunes femmes restent toujours en captivité, Portes Ouvertes appelle à la prière pour ces familles et exhorte le gouvernement à ne pas relâcher ses efforts jusqu’à ce que toutes aient été libérées.

Parmi celles qui se sont échappées depuis juin figurent:

Hauwa Joseph, qui a été retrouvée avec son enfant à Ngazua, Bama, le 12 juin.
Mary (Maryama) Dauda, retrouvée avec son enfant à Gava, Gwoza, dans l'État de Borno, le 14 juin.
Ruth Bitrus, qui s'est échappée avec son enfant du camp terroriste de Boko Haram d'Ukuba dans la forêt de Sambisa et a été secourue à Bama, le 27 juin.
Kauna Luka et ses trois enfants, et Hanatu Musa et ses deux enfants ont été retrouvés à Aulari, dans la région de Bama, le 25 juillet.
Aisha Grema, qui a été trouvée avec son enfant de 4 ans à Bama, le 12 août. Elle était enceinte au moment de sa libération. 
Falmata Lawal et son enfant, qui ont été secourus dans le secteur général de Bama, le 30 août.
Asabe Ali, qui s'est échappée avec son enfant d'un camp de Boko Haram à Gazuwa, Bama, et a été secourue le 1er septembre.
Jinkai Yama, qui a été retrouvée à Bama avec trois de ses enfants, le 2 septembre.
Yana (Iyagana) Pogu, qui a été secourue avec ses quatre enfants, à une date non précisée.
Rejoice Senki, qui a été retouvée avec ses deux enfants, à une date non précisée.

Celles qui ont retrouvé la liberté ces derniers mois sont actuellement hébergées au centre de soins provisoires Bulunkutu, à Maiduguri. Certaines d'entre elles ont déclaré aux médias qu'elles souhaitaient rentrer chez elles pour retrouver leurs parents et poursuivre leurs études. 

Les femmes ont insisté sur leur besoin de poursuivre leur éducation. «Nous voulons que le gouvernement nous renvoie à l'école. Nous avons entendu dire que certaines d’entre celles qui ont été emmenées comme nous sont retournées à l'école à l'étranger. Nous voulons y retourner et compléter notre éducation.»

«Nous rendre la dignité»

Rejoice Senki a déclaré au journal The Sun qu'elle avait été violée en permanence pendant sa captivité. Elle était mariée de force à un combattant nommé Musa et avait donné naissance à deux enfants dans la brousse.  

Elle a également été convertie de force à l'islam, et a déclaré: «Si vous n'obéissez pas à ce qu'ils vous disent, ils vous font ce qu'ils veulent.»

L’attente interminable des parents

Pendant ce temps, les parents des filles de Chibok qui restent en captivité ont déclaré à Arise News Channel que le gouvernement nigérian semble accorder moins d'attention à la nécessité de récupérer leurs enfants. Une maman a expliqué qu'elle continuait à laver les vêtements de ses filles enlevées dans l'espoir qu'un jour, elles reviendraient pour mettre leurs robes.

Selon le Dr Allen Manasseh, du mouvement Bring Back Our Girls (BBOG), plus de 20 parents de jeunes filles enlevées sont morts de complications de santé dues à l'attente prolongée du retour de leurs enfants.

Le porte-parole de Portes Ouvertes en Afrique sub-saharienne, Jo Newhouse*, précise: «La souffrance des captifs de Boko Haram est inimaginable, tout comme l'agonie des familles qui attendent désespérément de leurs nouvelles. Nous continuons d'exhorter le président nigérian à poursuivre ses efforts pour libérer tous les otages, y compris Leah Sharibu, Alice Ngaddah et les filles de Chibok qui restent introuvables.»
 

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