Communiqué de presse Iran | 25 février 2021

Iran: Ebrahim Firouzi bientôt libre?

 

 
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Ebrahim Firouzi, en prison pour «blasphème et propagande contre la république islamique en faveur de groupes hostiles» avait reçu la semaine dernière l'assurance d'être libéré le 20 février. Le Conseil des Églises unies d'Iran réagit pour que cette annonce soit suivie d'effets.  

Ce 22 février, le Conseil des Églises unies d'Iran a demandé la libération immédiate et inconditionnelle de M. Firouzi et l'arrêt du harcèlement en cours: «Le ministère du renseignement de la République islamique n'a pas cessé de harceler et de persécuter M. Firouzi, même en exil. En portant de nouvelles accusations et en confisquant ses biens, il lui a rendu la vie plus inhumaine et plus difficile dans son exil à Rask», a déclaré le Conseil dans un communiqué.

Dans l'attente d'une libération imminente

Selon l'ONG Article 18, Ebrahim avait reçu la semaine dernière la visite de deux agents des services de renseignement. Ils lui avaient assuré que son cas était examiné, que les charges qui pesaient contre lui allaient être levées et qu'il serait libéré le 20 février. Mais il reste à ce jour en prison. 

En exil aux confins de l'Iran, Ebrahim venait d'être de nouveau emprisonné. Il était accusé cette fois-ci de «blasphème et de propagande contre la république islamique en faveur de groupes hostiles».

le 13 février dernier, il avait commencé  une grève de la faim illimitée pour protester contre ces nouvelles accusations et dénoncer sa réincarcération. À la promesse de sa libération imminente, il a accepté de s'alimenter de nouveau. Il a été transféré à la prison de Zahedan, à environ 650 kilomètres du centre pénitentiaire où il était retenu jusqu'ici. C'est là qu'il attend la libération qui lui a été promise. 

Mais même libre, Ebrahim devrait finir de purger sa peine d'exil jusqu'en octobre 2022. Ebrahim n'est pas un cas isolé:  «Il représente les nombreux chrétiens iraniens qui sont traités injustement à cause de leur foi, estime Mansour Borji, directeur de plaidoyer d'Article 18. Certains, comme Nasser Navard Gol-Tapeh, Yousef Nadarkhani ou encore Saheb Fadaei, sont derrière les barreaux depuis des années», conclut-il. 


 

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